Bonjour Mesdames,
Si je puis me mêler de ce qui ne me regarde pas, je dirais pour se centrer sur la question d’origine, que la sémantique à son importance dans ce type de débat.
Nous commençons par instruit et cultivé, dame Laure introduit le concept d’intelligence comme corolaire à instruction.
Il y a une différence de sens à… mon sens
Instruction a comme pendant : construction, destruction. C’est structure avec le préfixe qui en modifie la signification, non?
Con* : avec , construire
De : séparation, détruire
In : dans, instruire
Re etc..
Nous comprenons qu’il s’agit d’un acte délibéré de structurer quelque chose à l’intérieur depuis l’extérieur afin qu’il corresponde au modèle proposé :
- un juge instruit une affaire, c’est-à-dire qu’il relève les éléments qui sont du ressort de la structure judiciaire
- un adjudant instruit des recrues, il les forme à agir dans une structure militaire
- un professeur instruit ses élèves en fonction de la structure scolaire
L’intelligence n’est que la capacité à comprendre et lier les données entre elles afin d’en comprendre le but et/ou la signification.
Cette synthèse effectuée en sortir une nouvelle donnée.
La culture** part d’une autre hypothèse, c’est un parallèle qui exprime la différence entre une plante sauvage qui va peut-être pousser, peut-être pas, qui va donner des fruits ou non et une plante cultivée, dont on va prendre soin et la faire fructifier au mieux.
La personne cultivée va s’intéresser à un/plusieurs domaines et va absorber toutes les connaissances à disposition pour faire jaillir le fruit de la connaissance.
Après, elle instruira les autres avec plus ou moins de succès .. cf le mythe de la caverne.
En gros l’instruction est validée par l’instructeur, la valeur de la validation dépendant du crédit de l’école.
La culture n’est validée que par la valeur que l’auditoire voudra bien accordé à l’orateur
Pour finir, je ne suis pas d’accord avec l’interprétation qui est faite de « La culture, moins on en a plus on l’étale », je la comprend plus dans l’idée qu’un ignorant pense tout savoir et va donc assener en toute candeur le savoir qu’il a, faisant valoir sa maigre connaissance à tout bout de champs, alors qu’une personne possédant un vaste champs de connaissance, se rend très vite compte de tout ce qu’elle ignore encore et donc accepte l’idée d’autrui avec plus d’ouverture.
« Le bon sens est la chose la mieux partagée au monde*** » chacun pense agir avec bon sens, autrement il ne le ferait pas. Mais le bon sens des uns n’est pas celui des autres, non?
HPZ
• *et pas de cuni, le lapin et encore moins de cunni, le vagin. Le lapin à une réputaion d’animal stupide et couard, donc pour écrire conerie il ne faut qu’un n.
• ** ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : il n’y a pas de préfixe en l’occurrence !
• *** Rousseau, me semble-t-il.