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 Les invaision Romain

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Ross Harris
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Ross Harris


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MessageSujet: Les invaision Romain   Les invaision Romain Icon_minitimeJeu 2 Avr 2009 - 10:19

L’histoire écrite de
l’Écosse commence avec l’arrivée des romains dans l’actuelle
Grande-Bretagne. Même si les civilisations pré-romaines utilisent
occasionnellement l’écriture, principalement dans un but commémoratif,
elles sont de tradition orale. Avec la décrue du druidisme (notamment
pour cause de guerre, de famine puis son interdiction par les
missionnaires chrétiens), ces peuples perdent la plupart de leurs
traditions. Les seules descriptions de l’Écosse pré-romaine dont nous
disposons sont celles que Pythéas livre dans des mémoires écrits après
avoir accompli la circumnavigation des îles Britanniques, entre -330 et
-320.

La conquête de la Grande-Bretagne par l’Empire Romain
commence en l’an 43. Après une série de victoires militaires dans le
sud de l’île, les forces menées par Julius Agricola entrent en Écosse
en 79, où elles rencontrent une farouche résistance. En 82 ou en 83,
Agricola envoie une flotte de galères autour des côtes écossaises et
atteint les Orcades. En 83, les Romains vainquent les tribus
calédoniennes à la bataille de Mons Graupius. Ses partisans à Rome
proclament qu’il a vaincu toutes les tribus de Grande-Bretagne.

Ce
récit, qui dépend d’une source unique — les écrits de Tacite, gendre
d’Agricola — est contredit par des datations précises réalisées à
l’aide de la dendrochronologie, suggérant que l’occupation du sud de
l’Écosse ait débuté avant l’arrivée d’Agricola. La date exacte importe
peu : Rome maintient une présence militaire, économique et sociale
significative le long de sa frontière nord, pour 300 ans.





Les
Romains marquent leur frontière par une série de fortifications
défensives, notamment des murailles continues, la première d’entre
elles, le Gask Ridge, dans le Perthshire, datant des années 70 ou 80.
Autour de 120, l’empereur Hadrien ordonne la
construction d’une muraille fortifiée allant de la rivière Tyne à
Solway Firth. Vingt ans plus tard, le gouverneur romain Quintus Lollius
Urbicus fait bâtir le mur d’Antonin (appelé ainsi
d’après Antonin le Pieux, empereur romain de 138 à 161) plus au nord, à
travers l’isthme Forth-Clyde. Faisant la moitié de la longueur du mur
d’Hadrien, cette courte frontière apparaît facile à défendre, mais
constitue l’extension septentrionale maximale de l’Empire Romain
pendant seulement vingt ans. Marc-Aurèle réoccupe le mur d’Hadrien à
partir de 164.

Les Romains ne peuvent diriger la Calédonie de
manière durable, peut-être à cause de la nature sauvage du terrain et
de la population éparse qui rend impossible la collecte de taxes. Mais
ils maintiennent un contrôle, grâce à des avant-postes jusque dans
l’actuel Kincardineshire, et à l’aide de tribus comme les Votadini qui
jouent semble-t-il un rôle d’État tampon. Lors de la dernière
réorganisation administrative de l’Empire Romain en Grande-Bretagne,
une cinquième province, nommée Valentia, est créée, dans la zone
comprise entre les murs d’Hadrien et d’Antonin. Ces faits indiquent que
Rome exerce une influence significative sur l’Écosse, quand bien même
celle-ci ne fut pas directement annexée.


Après le retrait
romain de la Grande-Bretagne au Ve siècle, la Valentia devient une
partie du royaume romano-britannique de Coel Hen, qui disparaît
cependant à sa mort.


À la suite du départ des romains de Grande-Bretagne, la population de l’Écosse était divisée en deux groupes :

1/les Pictes,
un peuple d’origine incertaine (peut-être un groupe de Celtes
brittoniques) qui occupaient la majeure partie des terres au nord de
l’isthme Forth-Clyde.

2/les Britto-romains,
des Celtes brittoniques influencés par la présence romaine, occupaient
le sud, avec les royaumes de Y Strad Glud (le Strathclyde) au sud du
Clyde, de Rheged en Cumbrie, des Selgovae au centre de la région des
Scottish Borders et les Votadini ou Gododdin entre Forth et la Tweed.


Des invasions successives sont à l’origine d’apports ethniques dont l’importance démographique est inconnue :

- les Scots,
nommés scotti ou scoti par les Romains dans un premier temps, et plus
particulièrement les Dal Ratians, arrivèrent d’Irlande à partir de la
fin du Ve siècle, prenant possession d’une partie des Hébrides et de la
côte occidentale de l’Écosse, les incluant dans le Dal Riada.

- les Anglo-Saxons,
étendant leurs terres depuis la Bernicie et le continent européen,
prirent notamment le territoire des Gododdins au VIIe siècle. Un des
résultats de cette influence est la langue Scots, une langue germanique
similaire à l’anglais mais bien distincte.

Après le raid
viking de 795 sur Iona, le jarl des Orcades saisit une partie des
Hébrides, les comtés de Caithness et Sutherland, tandis que les colons
se mélangèrent aux habitants de Galloway, devenant les Gallgaels.

Saint
Ninian conduisit la première mission chrétienne en Écosse en 397. À
partir de son église, la Candida Casa, située sur le Solway dans
l’actuel village de Whithorn, il répandit le christianisme dans le sud
et l’est de l’Écosse ainsi que dans le nord de l’Angleterre. Cependant,
selon les écrits de Saint Patrick et Saint Colomba, les Pictes
rejetèrent pour une raison inconnue cette religion entre la mort de
Saint Ninian, en 432 et l’arrivée de Saint Colomba en 563. Les
missionnaires gaéliques réintroduisirent le christianisme dans l’Écosse
picte. La possible conversion du roi picte Brude est considérée par certains comme la principale étape de la christianisation de l’Écosse.


Le mur d’Hadrien, long de 120 km, marque la frontière entre l’Écosse et
l’Empire romain. Il est doté de petits forts et de passages, chaque
mille romain. Les Romains réussissent à contrôler des terres au nord de
ce mur pendant quelques décennies.

le mur d’Antonin est une muraille que l'empereur Antonin le Pieux fit
construire vers 140 en Bretagne (Grande-Bretagne) par Quintus Lollius
Urbicus entre le Firth of Forth et la Clyde (Écosse) et qui « doublait
» au Nord la fortification (mur d'Hadrien) déjà édifiée par son père
adoptif Hadrien. Il fut submergé par les invasions pictes (écossaises)
à la fin du IIe siècle.

L'empereur romain Septime Sévère préféra
définitivement abandonner le mur d'Antonin et renforcer celui
d'Hadrien, la pression des peuples du Nord de l'île se faisant trop
forte.
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