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 Le siège de paris par les vikings, éditions l'harmattan

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2 participants
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frikka




Féminin Nombre de messages : 3
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Date d'inscription : 21/08/2013

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MessageSujet: Le siège de paris par les vikings, éditions l'harmattan   Le siège de paris par les vikings, éditions l'harmattan Icon_minitimeMer 21 Aoû 2013 - 11:49

bonjour

Nouvelle venue sur ce site, je profite ce cette section pour présenter le roman en deux tomes que je viens de publier aux éditions l'harmattan.

Les Vikings ! En cet automne 885, une flotte impressionnante de drakkars, venue des pays du Nord, s'engage sur la Seine avec la volonté d'hiverner dans les territoires de Bourgogne. Le chef danois Sigfriđr la mène ; c’est un guerrier redoutable qui sème la désolation et la peur sur son passage.
Mais le comte de Paris, Eudes, ainsi que l’évêque de la ville, Gauzlin, ont décidé de refuser le passage des ponts de la ville. Ainsi commence le siège de Paris, qui dure deux longues années.
Durant les affrontements, Þorgils, le jeune frère de Sigfridr est fait prisonnier. Blessé, il est soigné par Gisèle, une jeune femme proche du comte de Paris. Peu à peu, il entre dans l’entourage d’Eudes, malgré la haine farouche que nourrit celui-ci envers les Vikings, responsables de la mort de son père Robert le Fort, survenue à Brissarthe en 866, alors qu'il n'est qu'un enfant.
Dès lors, le jeune Þorgils est confronté au choix suivant : retourner parmi les siens ou bien se convertir et devenir un membre de l’entourage du comte, qui sera lui-même bientôt roi, et dont l’arrière petit-neveu règnera sous le nom d’Hugues Capet.

pour écrire ce roman, je me suis basée notamment sur les chroniques de l'époque et surtout celle du moine Abbon, De bello Parisiaco (le siège de Paris par les Normands).

J'ai une autre petit texte, une nouvelle, Helgi le Varègue, (encore des vikings....), qui doit paraitre chez Edilivre en septembre. j'ai en chantier une autre nouvelle inspirée d'une saga islandaise, et je travaille également à la suite de mon roman.

Je suis moi meme  passionnée d’histoire médiévale et viking. L’ouvrage publié constitue les deux premiers tomes de la saga sur laquelle elle travaille et qu’elle nomme volontiers « la fureur d’ Óđinn », en référence au dieu suprême et omniscient des Vikings.


LE SIÈGE DE PARIS PAR LES VIKINGS
Tome 1 : Les Vikings sur la Seine
Tome 2 : Le choix de Porgils
Roman historique, Editions l'Harmattan,  février 2013

Je vous souhaite une bonne lecture ! study
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https://sites.google.com/site/fureurodinn/home
Maud
MEMBRE D'HONNEUR
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Maud


Féminin Nombre de messages : 757
Age : 39
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MessageSujet: Re: Le siège de paris par les vikings, éditions l'harmattan   Le siège de paris par les vikings, éditions l'harmattan Icon_minitimeDim 15 Sep 2013 - 19:19

Cela semble super intéressant. Je vais me pencher sur la question Very Happy 
Pourrait-on avoir un tout petit extrait ?
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http://www.motsprecieux.fr/
frikka




Féminin Nombre de messages : 3
Age : 56
Localisation : orsay
Date d'inscription : 21/08/2013

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MessageSujet: extraits    Le siège de paris par les vikings, éditions l'harmattan Icon_minitimeDim 15 Sep 2013 - 22:40

bonjour

je vous joint quelques extraits du tome 1 ci dessous.

EXTRAIT 1
Le cavalier s’était avancé jusqu’à la table d’Eudes. Il s’inclina et attendit. Le jongleur et l’équilibriste s’écartèrent hâtivement.
« Quelles nouvelles m’apportes-tu ? demanda Eudes. L’armée et la garnison de Pont de l’Arche ont-elles arrêté les Danois ? »
L’homme, sur un signe d’Eudes, se releva.
« Hélas non, seigneur ! La ville de Rouen a été saccagée et pillée. La garnison de Pont de l’Arche a été massacrée et l’armée menée par le duc Ragnold a été mise en déroute. Le duc est mort. Les Danois ont passé Meulan et Pontoise, dont ils se sont emparés, et ils montent maintenant sur Paris. Le comte Autran m’envoie vers vous depuis Pontoise. Les Danois ont quitté l’Oise et sont revenus sur la Seine ; demain soir, ils seront sous vos murs !
- Le Pont passé ! » s’exclama Èbles, le neveu de l’évêque, en repoussant la putain qu’il gardait encore sur ses genoux.
D’un bond, Eudes passa par-dessus la table et attrapa rudement le messager par le bras.
« Les Danois, demanda-t-il, les as-tu vus ? Combien sont-ils ? Qui les mène ?
- Oui, seigneur, répliqua l’homme avec un rien de frayeur dans la voix, je les ai vus. En vain, notre camp retranché a essayé de les contenir. Seigneur, ils sont bien sept cents navires ! Un chef terrible les mène ; Sigfriđr est son nom et il ne connaît pas la compassion. Je l’ai vu à Pontoise tuer femmes et enfants sans jamais écouter leurs cris de pitié, mettre le feu à la ville, dévaster les environs sans jamais être rassasié. Il méprise les chrétiens et le saint nom du Christ lui fait horreur.
- Allons, nota Gauzlin, ils seront là demain soir. Il nous faut en toute hâte achever les réparations que nous avons déjà entreprises sur les fortifications.
- Sigfriđr, est-ce un nom que vous connaissez ? demanda Eudes.
- Hélas, oui, répondit Gauzlin. Cet homme-là menait déjà la troupe qui a défait mon armée sur l’Escaut, voilà cinq années maintenant. C’est un rude gaillard et un âpre guerrier. » Gauzlin sourit amèrement et hocha lentement la tête. Un soupir las lui échappa. « Enfin, fit-il, le Seigneur ne me permettra donc pas de finir mon existence loin de ces maudits Danois. Encore une fois, il va me falloir les affronter. » Eudes lui rendit son sourire et, comme il s’aperçut que sa main avait glissé jusqu’à son épée, son sourire se fit encore plus amer. Il parcourut la salle en suspens, regarda Théodrate, dont la frayeur décomposait les traits, son frère debout qui cachait mal la fébrilité soudaine dans laquelle le mettait la perspective de ce premier affrontement avec les Danois et, dans le silence, il se rapprocha de l’âtre de la cheminée. Levant ses mains au-dessus du feu, il resta un temps à contempler les flammes dont les couleurs ondoyantes doraient encore un peu plus ses cheveux déjà très blonds. Le souvenir de son père, comme à chaque fois qu’on lui parlait des Danois, l’obsédait encore. Cette nuit, il en rêverait, c’était sûr. A l’avance, Eudes redoutait ces cauchemars peuplés de la seule image vivace qu’il gardait de son père, son cadavre couvert de sang ramené par ses hommes. Il fit volte-face, regarda de nouveau son frère, l’enviant d’un coup de ne garder aucun souvenir de leur père. Puis son regard se posa sur Èbles qui, devinant l’état d’esprit d’Eudes, hocha gravement la tête. Son père, le comte de Poitiers, accompagnait le père d’Eudes lors de l’affrontement qui lui avait coûté la vie. Lui même était décédé trois jours plus tard des suites de ses blessures.

EXTRAIT 2
Le jour se levait. Il faisait froid et le soleil, rouge, sans éclat, sortait comme péniblement de la Seine. Rapidement, les Francs, armés, gagnaient les remparts de l’île et le Grand Pont Fortifié et, d’un œil angoissé, le cœur alourdi par le glas que sonnaient les cloches des églises, contemplaient la multitude des Danois. Ceux-ci se regroupaient sur la rive, prenant l’ordre de bataille, la garde d’élite se plaçant autour de Sigfriđr, et il semblait que les navires ne cesseraient jamais de vomir des hommes de leurs entrailles. La plaine se couvrait rapidement d’une multitude de boucliers peints, d’hommes bardés de fer, l’arc au poing et la redoutable hache à portée de la main.
« Ils sont très nombreux », remarqua Gauzlin en se signant.
Le vieil évêque avait troqué son habituelle chasuble pour la broigne, les braies et le casque et prit place avec Eudes, Robert, et son neveu Èbles auprès de la première des tours du pont fortifié. Les Danois, sûrement, attaqueraient là afin que, le pont pris, ils puissent, à pied, franchir la Seine. Peut-être aussi, porteraient-ils l’assaut directement sur le rempart de l’île, face à eux. Mais, à cet endroit, s’élevait le palais comtal et ses murs de pierres directement adossés à la palissade rendaient, sur toute la pointe de l’île, la muraille quasi inexpugnable. En revanche, la tour gardant l’entrée du grand pont était inachevée et elle ne présentait qu’un soubassement de six pieds de hauteur. Elle constituait un faible obstacle qui, une fois le fossé comblé, pouvait être facilement enlevé. Aussi, toute la longueur du pont avait été garnie de puissantes catapultes et tout au long du jour précédent, paniers et sacs de pierres, flèches et javelots avaient été accumulés sur le pont et dans la tour.
Une rumeur funeste monta d’un coup du groupe des Danois.
« Ils vont attaquer ! » avertit Gauzlin.
Robert ajusta son bouclier à son bras. Avant de gagner la tour, il s’approcha de son frère et le serra vigoureusement contre lui.
« Prends garde à toi, Eudes ! Que Dieu te protège !
- Prends garde à toi également, Robert », répondit Eudes.
Machinalement, Eudes avait posé sa main sur la garde de son épée. Son regard se porta sur les Danois et se fit étrangement fixe et dur. « Qu’il tremble, celui qui tombera à ma merci », murmura-t-il pour lui-même.
Puis il abaissa la visière de son casque sur son visage, ajusta sur son avant-bras le large poignet de cuir qui lui permettait de parer les coups et après avoir glissé à sa ceinture le coutelas avec lequel il achevait ses adversaires hors de combat, saisit son arc.
« Que Dieu et Germain, le saint patron de cette ville, nous assistent ! » cria Gauzlin comme il vit soudain les Danois, dans un terrible cri de rage, se mettre en branle.
Une volée de flèches s’abattit sur la tour barrant l’entrée du pont, à laquelle les Francs répliquèrent immédiatement, freinant un instant la progression des assaillants. Ceux-ci marquèrent un arrêt pour se protéger de leurs boucliers, mais vigoureusement exhortés par Sigfriđr dont les cris de haine s’enflaient démesurément, ils reprirent immédiatement leur charge. Les flèches criblèrent le pont, abattant deux servants des catapultes dont l’un bascula par-dessus le parapet pour aller, dans un craquement sinistre, se fracasser le dos sur les rochers affleurants dans le fleuve. Soudain, les Danois furent au pied des fossés ; de leurs rangs sortirent plusieurs chats  couverts de peaux et un chariot bourré d’herbe et de branches dont ils renversèrent le contenu à terre. Nombre d’entre eux s’enfilèrent sous les chats et commencèrent à disposer les branches de manière à combler les fossés.
« Voilà donc ce à quoi ils étaient occupés durant toute cette journée d’inaction, songea Eudes en découvrant les machines de siège. Les catapultes ! Mettez les catapultes en branle ! cria-t-il. Il faut détruire leurs abris, les empêcher d’atteindre la tour ! Tirez ! Tirez ! Amenez les pierres, l’eau bouillante et la poix ! Courage ! » Lui-même banda son arc et abattit un Danois ; à nouveau, les flèches volèrent, se plantant sèchement dans les toits des abris. « Courage ! Courage ! » continuait de crier Eudes, devinant que la rapide progression des Danois laissait un certain flottement, un doute, envahir ses compagnons. Les leudes chargèrent les catapultes disposées sur le pont et les pierres commencèrent à pleuvoir sur les Danois trop proches de la tour. Un des chats vacilla et s’écroula, transpercé. Dans les rangs des Francs, un cri de victoire accueillit sa chute, mais ce cri s’étrangla dans les gorges comme presque aussitôt ils virent l’engin remplacé et le comblement du fossé se poursuivre. Plus loin sur la Seine, Eudes surveillait les bateaux danois qui, quittant la rive, s’acheminaient vers l'île. Lorsque ceux-ci furent assez près, les catapultes se mirent en branle, projetant de lourdes pierres qui, tombant dans l’eau au milieu d’énormes gerbes, firent vaciller les bateaux en arrachant des cris de crainte à leurs occupants. Les Danois prirent néanmoins pied sur l’île et, là aussi, entreprirent, malgré les pierres, l’eau et les flèches déversées du haut des remparts, de combler le large fossé. Cependant, là, la palissade était solide et haute. Derrière elle se dressaient les imposants murs du palais. Le fossé comblé et franchi, il était plus que probable qu’aucun des Danois à l’assaut ne la passerait. Les catapultes continuaient inlassablement à pilonner les rangs ennemis ; malgré tout, les assaillants étaient si nombreux et leurs pertes semblaient si peu les affecter qu’ils ne fléchissaient pas. Piétinant les corps morts et agonisants dont les râles se mêlaient aux cris des combats, ils avançaient encore et toujours. Une première échelle se dressa sur la tour, puis une autre ; au cri d’Óđinn, brandissant leur redoutable hache, des Danois commencèrent à envahir la place tandis que d’autres, toujours protégés par les chats, armés de pics de fer, tentaient de saper les fondations de la tour.
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Maud
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MessageSujet: Intéressant   Le siège de paris par les vikings, éditions l'harmattan Icon_minitimeDim 7 Sep 2014 - 22:21

Merci beaucoup pour les extraits ...
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MessageSujet: Re: Le siège de paris par les vikings, éditions l'harmattan   Le siège de paris par les vikings, éditions l'harmattan Icon_minitime

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